COMMUNIQUÉ : Le Québec élu à la présidence de la Confédération des associations nationales des anciens élèves de l’ÉNA
Réunis à Rouen pour l’Assemblée générale annuelle le 9 octobre dernier, les représentants des pays de la Confédération des associations nationales des anciens élèves de l’ÉNA ont élu le Québec à l’unanimité à la présidence de cette Confédération pour l’année 2021-2022. C’est donc M. Richard Perron, Président de l’Association québécoise des anciens élèves de l’ÉNA (AQUAÉNA) qui assumera cette présidence, en cette année charnière de transformation de l’ÉNA vers l’Institut national du service public (INSP) voué à la remplacer.
M. Perron a d’ailleurs annoncé officiellement la candidature de l’Association québécoise (AQUAÉNA), la veille, le 8 octobre lors d’une réception offerte aux membres de la Confédération par la Déléguée générale du Québec à Paris, Mme Michèle Boisvert.
“Nous comptons bien saisir l’opportunité de la transformation l’ENA pour faire connaître et valoriser ce vaste réseau international, afin d’inciter les décideurs français à développer encore plus la dimension internationale de cette nouvelle institution dont plusieurs aspects restent encore à définir,” souligne M. Perron.
Créée en 1949, l’ÉNA a depuis en effet accueilli et formé, en plus des Énarques français, près de 3 800 élèves étrangers issus de 137 pays et regroupés dans 45 associations nationales. Il s’agit là d’une grande réussite de la France et d’un succès de coopération internationale sans commune mesure qui est malheureusement trop peu connu des Français, selon le nouveau président.
Lors de cette assemblée générale, les associations de la Confédération ont d’ailleurs manifesté leur volonté de voir ce réseau préservé, revalorisé et même amplifié dans le cadre de cette transformation. Ils ont à cet effet adopté à l’unanimité la Déclaration de Rouen rappelant l’importance de leur réseau et l’emblème d’excellence qu’a été jusqu’à maintenant l’ÉNA sur la scène internationale. Les membres de la Confédération des anciens élèves ont aussi réaffirmé leur fierté d’avoir choisis ce modèle de formation administratif français et demandé, à l’instar de ce que proposait le Rapport Thiriez commandé par le président Macron, que la marque ÉNA internationale soit préservée.
“C’est un message sans ambiguïtés de la part de ceux qui ont choisi la France au cours des dernières décennies, alors que bien d’autres offres de formation prestigieuses d’universités américaines et anglaises, notamment, rivalisent sur la scène internationale pour attirer les meilleurs candidats”, rappelle M. Perron.
Il ajoute enfin qu’au cours de la prochaine année, qui culminera avec la tenue de l’Assemblée générale de la Confédération à Québec à l’automne 2022, il entend travailler en collaboration avec les autres associations, les dirigeants de l’INSP et le gouvernement français afin de proposer et d’aider à mettre en oeuvre des projets concrets propres à rendre encore plus attractif ce réseau. “Je suis profondément convaincu que tous, au premier plan les Français, en sortiront gagnants”, indique M. Perron.
COMMUNIQUE élection du QUEBEC à la présidence de la Confédération.pdf
La Confédération
Galerie d'images1
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés